Accueil Culture Retour sur la 56e édition du festival de Hammamet: Une édition pour tous les goûts !

Retour sur la 56e édition du festival de Hammamet: Une édition pour tous les goûts !

L’édition de 2022 du FIH a oscillé entre théâtre, mais surtout musique. Les découvertes musicales tunisiennes et internationales ont fini par conquérir un public largement mélomane, à la recherche de nouvelles sonorités ou nostalgiques d’une époque.


Musique, mais également théâtre ont ponctué les nuits de cette session, qui s’est étalée du 13 juillet au 19 août 2022. La part belle a été rendue à des artistes confirmés de la scène locale et alternative. Sabry Mosbah a fait théâtre comble dans la soirée du 16 juillet. Badiaa Bouhrizi Aka Neysatou a assuré la première partie du concert de la marocaine «Oum», et «Benjemy» a présenté «Sueurs chaudes», spectacles fusionnant poésie, arts visuels, vidéos et musique recherchée.

Des soirées «sold out» ont permis à un grand public de fans de découvrir leurs artistes préférés. Des noms à la notoriété considérable en Tunisie, comme Lotfi Bouchnaq, la Canadienne Faouzia ou le rappeur «Ala» se sont emparés de la scène à guichets fermés. L’Egyptien Hamza Nemira, le «Rboukh» de Hatem Lajmi, la Palestinienne «Dalal Abu Amnah», ou le duo père / fils Marcèl Khalifa et Bachar Marcel Khalifé ont rencontré un large public de Tunisiens ou de visiteurs étrangers, de passage en Tunisie. Les deux dates prisées du large public ont été celle de Wael Jassar et la soirée de clôture hommage à Adnane Chaouachi.

Des artistes internationaux n’ont pas manqué de répondre à l’appel de cette session, comme les Américains «Son lux» et Kurt Ronsenwinkel, une pointure de la musique jazz, l’Italien virtuose de musique symphonique «Andrea Griminelli», les musiciens franco-algériens de «l’Orchestre Symphonique de Barbès», les Franco-Marocains «Bab L’bluz», les Cubains «Los Van Van» ou le Nigérien Touareg résident en Belgique «Kel Assouf». Des talents à la notoriété importante à l’échelle mondiale et à la performance remarquable. «Wedaa» de Aida Niati et Zied Zouari et «Mazij» de Zouheir Gouja ont été présentés en première lors de cette édition. «Ode à la joie» de Chadi Garfi, avec Salah Farzit et Faouzi Ben Gamra, a attiré un large public, même si le spectacle n’a pas manqué de diviser: fusionner «mézoued» et «musique symphonique» n’a pas fait l’unanimité. Le «one man show» d’Aziz Jebali a fait «sold out» lors de sa présentation. L’ouverture de la session s’est faite sous la houlette de Taoufik Jebali, qui a présenté en première «Ad Libitum», spectacle en hommage à feu Zeyneb Farhat. Leïla Toubel a présenté «Yakouta» et en a profité pour annoncer à son public que cette représentation sera l’avant-dernière de sa carrière, avant son passage sur la scène de Carthage. L’artiste se retire de la scène après plus de 35 ans de carrière et se consacrera davantage à l’écriture. Entre théâtre, musique, moments forts et quelques couacs, la session s’est achevée sur les chapeaux de roues.

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